Castanet – Deléris : « Gardons les pieds sur terre »

  • 16 octobre 2011

ladepeche_201110081193_zoom.jpgAprès une longue période de réflexion au cours de l’intersaison, Christian Deléris et son complice Thierry Fossat ont rempilé aux commandes à Castanet où ils font du bon boulot. Le premier nommé se confie, après les succès sur Nice et à Chateaurenard et avant la réception de Saint-Étienne demain.

Êtes-vous rassuré par votre début de saison ?

Oui et non. Nous avons attaqué avec deux matchs plus faciles que ceux qui arrivent, à Bourg, contre Montauban et à Romans après Saint-Étienne. Il était donc important de marquer des points. C’est fait, en sachant qu’à Chateaurenard, nous gagnons sur le combat. C’est rassurant. À l’extérieur, c’est une bonne chose. Mais nous n’avons pas pu mettre notre jeu en place. Vu nos adversaires dans la poule, nous devons arriver à dynamiser le jeu au maximum pour les mettre en difficulté.

Ces résultats apportent une première réponse à ceux qui vous prédisaient une saison beaucoup plus compliquée que la précédente ?

Nous voulions la donner. Nous avions été blessés dans notre amour-propre car Castanet, au sortir de deux saisons intéressantes, surtout la dernière, était placé dans la charrette des condamnés. Nous avons montré qui nous étions, avec nos petits moyens, mais beaucoup d’enthousiasme, de motivation, avec un rugby que nous essayons de rendre attractif. Maintenant, continuons à travailler en gardant les pieds sur terre.

La qualification est-elle un objectif raisonnable ?

Au vu de la saison dernière, c’est un objectif légitime. À nous de concrétiser dans  »cette poule de la mort » par rapport aux trois autres. Je déplore une inéquité dans la composition des poules et je m’interroge.

Vous accueillez Saint-Étienne qui vient de se faire surprendre à domicile par Marseille. Craignez-vous une réaction ?

Bien sûr. Mais nous connaissons l’importance de ce troisième match dans notre tableau de marche. Nous n’allons pas le lâcher.

Après ce match, il y aura une coupure de deux semaines. Que pensez-vous de ce calendrier qui fait suivre deux week-ends de repos après trois de compétition ?

Je le préfère. La saison dernière, dans une poule à treize, nous avons disputé neuf matchs en dix semaines. Ce fut terrible au niveau de la gestion humaine et physique. Pendant les quinze jours de coupure, il ne faut pas laisser retomber le soufflé de ceux qui sont en forme tout en remettant à niveau ceux qui sont en difficulté physiquement. Thierry Clarac (1) va s’en occuper. Nous lui faisons entièrement confiance.

1. Le préparateur physique du club.

Source : La Dépêche