Donner le maximum avec le minimum

  • 28 avril 2012

201204281915_zoom.jpgAprès tous les pépins encourus depuis le début de la saison, Castanet doit encore faire face à des « imprévus » de dernières minutes dont les entraîneurs s’en seraient passés.

Les retours de Ricardo et de Sentenac (il reste une inconnue), celui de Sentous, amenaient un effectif plus complet à un groupe sollicité depuis Août.

Mais voilà que la seconde ligne est bancale, Pautou est incertain et Sottero est suspendu 30 jours. Expulsé suite à la bagarre contre Bourg, il a pris le maximum de la peine.

Le club a fait appel de cette décision que personne ne comprend, à commencer par les entraîneurs. « Castanet, qui a le plus petit budget, doit gêner quelque part, ce n’est pas possible de nous punir comme ça. » Christian Deléris et Thierry Fossat doivent recomposer leur mêlée, l’ex Carcassonnais étant une poutre essentielle de leur système.

Devant cette hécatombe, Maxime Guihot a été rappelé en renfort.

Licencié, il n’a pu jouer de la saison suite à une mutation professionnelle. Le préparateur physique, Thierry Clarac ne baigne pas non plus dans l’optimisme : « Par l’exigence de notre jeu, nous sommes en dessous de la moyenne physiquement. Certains joueurs sont au maximum par rapport à la répétition des matches. Et comme l’effectif est des plus restreints, nous faisons du rafistolage depuis quelque temps. Heureusement que le groupe est solitaire et désireux de franchir ce cap. »

Donner le maximum

Limoges, second de poule derrière Tyrosse, comptabilise 13 victoires dont six à l’extérieur pour cinq défaites. « Un jeu simple mais efficace avec de la rigueur et une constante dans l’effort. », confirme Christian Deléris, vidéo à l’appui.

Pour Thierry Fossat, il faut la victoire peu importe l’écart. « Il faut qu’ils aient la pression pour le match retour. À nous d’être patient et surtout de ne pas sortir défensivement. »

Oui, les joueurs devront donner le maximum avec leurs moyens actuels. Ils ont déjà prouvé leur capacité à se transcender mais jusqu’ou et jusqu’à quand ?

Source : www.ladepeche.fr