Max Suchaud : Le jeu, notre salut

  • 10 mai 2012

201205101740_zoom.jpgLa très large victoire à Limoges a surpris beaucoup de monde. Comment l’expliquez-vous ?

On avait bien préparé ce match, non pas pour conserver le résultat mais pour jouer et gagner. Il fallait faire abstraction des quinze points d’avance, repartir à zéro et, finalement, cela a été la bonne approche.

Après avoir échoué de peu l’an dernier, vous franchissez le cap des huitièmes. Était-ce l’objectif ?

Oui et on peut donc dire qu’il est rempli. Quand on a vu la poule, avec six ou sept clubs quasiment professionnels, les distances, c’est vrai qu’il y a eu une grande inquiétude pour le club. Mais on a toujours cru en notre potentiel même si peu de monde ne nous voyait pas sortir de la poule.

Où allez-vous vous arrêter ?

Je ne sais pas mais on montre ce qu’on est capables de faire face à de grosses équipes. On joue dans la cour des grands, avec notre petit budget, nos petits moyens et on se dit que tout est possible. L’appétit vient en mangeant et on veut aller plus loin. On va évidemment tout faire pour livrer une grosse performance face à Massy. Si on est là, c’est qu’on mérite notre place. Ce n’est pas un hasard et tout est possible à condition d’y mettre les bons ingrédients. Sans oublier la part de chance qu’il faut toujours à ce niveau.

Que savez-vous de Massy ?

Cette équipe est sortie première d’une poule relevée. Visiblement, il y a un gros pack et cela semble solide en conquête. Comme toujours, on se prépare à produire beaucoup de jeu. Face à ces équipes, il faut mettre beaucoup de volume. Cela a été notre ligne de conduite sur la saison. Notre salut passe par le jeu avec une réserve de joueurs dont Thierry Fossat et Christian Deléris tirent profit au maximum.

Même si vous êtes capables du très bon comme contre Limoges, la victoire à domicile est-elle obligatoire ?

Oui. Sur les deux prochains rendez-vous, celui de dimanche à la maison est primordial. Si on part à Massy en ayant perdu, ce sera très compliqué. Les équipes sont très difficiles à bouger une fois qu’elles ont l’avantage. Après, comme les points terrain sont importants, ce serait très bien de ne pas concéder le point de bonus défensif.

Vous êtes jeune, n’est-ce pas trop difficile d’endosser le capitanat ?

C’est vrai qu’à 24 ans, ce n’est pas le rôle plus simple. Je ne peux pas être uniquement concentré sur mon match mais aussi sur la stratégie de l’équipe et la prestation d’ensemble. C’est un rôle spécial et il faut accepter de prendre du recul pour être moins tourné sur sa prestation personnelle. C’est difficile mais cela vient au fil du temps.

Source : www.ladepeche.fr