Et si la montée en Pro D2 se présentait pour les clubs de la région ?
Les quarts de finales allers, le week-end dernier, ont laissé une grande part au suspense pour trois des quatre clubs du comité des Pyrénées. Car Castanet, malgré toute sa volonté, toute sa hargne, aura bien du mal à empêcher Massy de s’imposer sur son terrain, après avoir concédé le nul en terre garonnaise (23-23). Pour le reste Valence d’Agen (vainqueur de Nevers 32-15) conserve toutes ses chances d’entrer dans le dernier carré. Le stade Michel-Bendichou sera, lui, le cadre d’un véritable drame pour l’un des deux clubs en présence.
Montauban et Colomiers (14-18 à Sapiac) n’ont, en effet, jamais fait mystère de leurs ambitions. Pour ces deux anciens pensionnaires du Top 14, la montée en ProD2 était l’objectif annoncé dès le coup d’envoi du premier match de poules. Les aléas de la saison régulière ont voulu qu’ils se rencontrent avant la finale. Obligatoirement celui qui restera au tapis sera passé à côté de son but, alors même que, quoiqu’il arrive, Valence d’Agen et Castanet auront atteint le leur car un passage au niveau supérieur implique une structure professionnelle qui ne se met pas en place en quelques semaines.
Mais pour cela, il y aura encore un obstacle à franchir car seuls les deux finalistes accéderont au paradis. Et d’ici là…
[…]Castanet : « Aller le plus loin possible »
Le président de l’Avenir castanéen, Louis Bardou, est sur un nuage, à l’image de tout son club. La qualification pour les quarts de finale est la cerise sur le gâteau. L’objectif avoué du début de saison est amplement dépassé. Dimanche, à Massy, il y aura juste l’ambition de passer, sans aucune pression. « Maintenant, l’objectif c’est d’aller le plus loin possible, de poursuivre cette aventure humaine et sportive. Il faut que les joueurs vivent cette expérience jusqu’à la finale et sans aucune prétention de notre part. Nous sommes là alors pourquoi pas ? » A la question si la montée se présentait, il est catégorique. « On la refusera, le club n’a pas les structures actuellement de franchir ce cap. Ce serait une grosse erreur. La priorité est de construire un centre de formation et le pérenniser. Dans quelques années, disons deux-trois ans si une montée se présente, alors oui, nous y réfléchirons plus sérieusement. Pour l’instant, nous jouons une place dans le dernier carré et ça suffit à notre bonheur. »
D. Dr.
[…]Source : www.ladepeche.fr