Se qualifier dans les deux premiers

  • 15 septembre 2012

201209152262_zoom.jpgAprès une qualification pour les play off, une place en huitième de finale et, l’année dernière, un quart de finale, Castanet veut pérenniser sa présence en Fédérale 1. L’ambition de ce début de saison se limite aux rencontres de poule avec la qualification en pointe de mire.

Rencontre avec Chritian Deléris et Thierry Fossat, deux entraîneurs dont la complémentarité n’est plus à démontrer.

Plus d’arrivées que de départs, comment avez-vous basé votre recrutement ?

Nous voulions des valeurs ajoutées à un groupe qui a fait une belle saison mais dont l’effectif était restreint. Partant de là, nous avons recruté des joueurs affirmés de Fédérale 1 et certains venant de la ProD2. Tous les postes sont au minimum doublés. Il y a eu des départs que nous ne maîtrisions pas (Vergnaud, Castell, notamment), il a fallu les combler.

Le groupe est il supérieur ?

Oui, nous le pensons, le recrutement est allé dans ce sens, notamment derrière avec des joueurs à fort potentiel (vitesse et jeu). Nous avons également «athlétisé» nos troisième et deuxième lignes. Aujourd’hui, nous disposons d’un groupe plus étoffé.

Les rencontres amicales ont-elles apporté des certitudes ?

Difficile de se faire une idée définie, mais elles ont permis de nous faire une idée. Volontairement elles sont allées crescendos d’abord face à des équipes Espoirs. Nous avons pu mettre en place notre jeu basé sur le mouvement et l’alternance en s’appuyant sur une conquête propre. Ensuite il y a eu des confrontations qui nous ont fait rentrer dans la compétition face à Blagnac (31 à 7) et Lavaur (7 à 7). Nous avons pu mesurer nos lacunes tout en nous réconfortant sur le potentiel des joueurs et notre jeu.

Oloron à la maison pour débuter, est-ce un avantage ?

Oui, si nous entamons de la meilleure des façons la saison. Dans cette poule relativement homogène et relevée, il n’y aura pas de place à l’erreur sinon tu peux hypothéquer rapidement tes ambitions. Six clubs ont affiché la qualification mais il n’y a que quatre places.

Avez-vous une équipe type ?

L’an dernier nous nous sommes appuyés sur vingt-cinq joueurs. Aujourd’hui il y a en dix de plus qui peuvent prétendre à jouer. En plus il y a la règle des licences blanches qui, comme pour tous les clubs, vont poser des soucis de composition.

Enfin quels sont les objectifs ?

Ils ne sont pas chiffrés, nous ne parlerons que de la première étape, à savoir une qualification dans les deux premiers.

Source : www.ladepeche.fr