Castanet ne doit pas laisser le doute s’installer

  • 20 septembre 2012

201209200883_zoom.jpgAu regard de la préparation, rien ne laissait présager un tel match, proche du néant dans tous les secteurs du jeu. Il n’y a aucune excuse extérieure à chercher, c’est bien dans la tête que la défaillance est née. Problèmes physiques ? Collectifs ? Individuels ? Adversaire sous-estimé ? Il n’y a aucune affirmation décelée à ce jour, c’est tout un ensemble qui n’a pas fonctionné.

Christian Deléris et Thierry Fossat : «Tout est négatif dans ce match. Nous sommes devant la dure réalité de la Fédérale 1 ou le combat, l’agressivité, la conquête sont des paramètres vitaux. Il nous a manqué tout ça. Il faut être réactif quand un joueur avance, avoir du soutien et savoir se déplacer sans ballon. Nous avons été trop spectateurs.»

Les entraîneurs cherchent des raisons : «Peut-être que les joueurs n’ont pas compris le message, nous avons été trop ludiques.»

Ce qui est encore plus rageant pour les coaches c’est cette incapacité de sauver le match pour aller chercher le bonus défensif. La touche, domaine privilégié des Castanéens, a été plus que catastrophique. La synchronisation «annonce lancé» a eu plus d’un gravier dans son engrenage.

Réponse à Lourdes ?

Ramon Ekusquiza, le manager sportif, n’est sûrement pas loin de la vérité et, si c’est le cas, la guérison peut être rapide : «Les anciens ont cru être intouchables avec cette place de quart finaliste décrochée l’an dernier et les nouveaux sont arrivés convaincus d’amener un plus.»

La réponse va être immédiate, le déplacement à Lourdes suivi de la réception de Limoges puis d’un voyage à Montauban seront révélateurs.

«Le match de Lourdes engage la qualification», confirment les coaches qui vont tout mettre en œuvre pour lancer définitivement la machine.

Daniel Drouet

Source : www.ladepeche.fr