Nicolas Sentous : Réagir de suite

Avec deux défaites et un seul point (bonus défensif à Lourdes), Castanet occupe la dernière place de la poule 4, loin des objectifs fixés en début de saison. Il n’y a certes que deux rencontres de jouées, mais le programme à venir n’est pas sans risque avec la venue, demain, de Limoges (également deux défaites au compteur) et le déplacement à Montauban samedi prochain. Le talonneur Nicolas Sentous attend une réaction collective afin de repartir du bon pied.

Nicolas, votre début de saison a été légèrement perturbé au niveau personnel. Ou en êtes-vous ?

J’ai été opéré d’un doigt, je n’ai pu participer à la préparation. Je suis rentré à l’heure de jeu à Lourdes mais je suis loin, encore, de tenir un match entier. Les sensations et la motivation sont là, le physique devrait suivre.

Justement, à Lourdes, votre apport a été suivi par une bonne réaction de l’équipe et vous marquez un essai ?

Ce n’est pas le cas individuel qui est le plus important, c’est collectivement. Nous avons manqué notre début de saison, il faut réagir de suite. Il y a ce temps d’adaptation entre les nouveaux et les anciens. Quand l’amalgame sera opéré, j’ai confiance. Le groupe est plus complet que l’an dernier mais il y avait alors une chose essentielle, c’était l’envie de gagner, élément important dans le rugby.

Oui, mais il y a Limoges et Montauban dans la foulée ?

Un gros morceau. Nous serons à domicile et nous n’avons plus le droit de perdre et il faut vite stopper cette série. Les valeurs sont existantes, le groupe doit se mettre au diapason dans l’envie et l’agressivité. Montauban, ce n’est pas encore dans les têtes, nous avons le temps d’y penser. Il y a d’abord ce dimanche cette échéance capitale. Nous saurons ensuite vers quel objectif nous devons nous diriger.

Vous avez bon espoir ?

Le recrutement a été fait pour atteindre la qualification. Il y a des réglages à peaufiner. Personnellement, je suis motivé et j’ai confiance à la réaction du groupe, tout le monde doit prendre conscience de la situation. On fera les comptes à l’issue du championnat, c’est à la fin du bal que l’on paye les musiciens.

Recueilli par Daniel Drouet

Source : www.ladepeche.fr