Chaud et Froid
«Au plan comptable, il y a neuf points de pris sur dix possibles, il faut positiver. Maintenant au regard sportif, il y a sûrement quelque chose à dire mais c’est la mission aux entraîneurs.»
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Percée de Quentin d’Aram de Valada qui sert Ludovic Quezel : «Je ne fais que terminer le travail. Et puis on s’est éteint petit à petit sans raison valable sinon la vaillance de l’adversaire. On peut faire que mieux.» Le troisième ligne a du mal à expliquer ce relâchement. Car, juste avant, Chateau néglige l’extérieur puis oublie le soutien pour deux grosses occasions de tuer le match. «C’est difficile de faire un constat à chaud. Nous avons l’impression de maîtriser notre sujet et nous nous rendons le match difficile. Nous sommes trop alternatifs dans notre jeu.» Quentin, auteur d’une bonne prestation, avait du mal à comprendre cette attitude.
Dès la reprise, Boyer fait le trou mais Chateau réceptionne mal et ensuite c’est un en-avant de passe qui annule le mouvement. Heureusement, Jérémy Girard met sur orbite Nicolas Vaysse par un judicieux coup de pied dont la rapidité de l’ailier permet d’entrevoir le maximum comptable. «J’avais le choix entre retrouver les avants ou Nicolas. Ça a marché. Après, nous avons voulu gérer le match, Nous n’avons plus osé,» constate le demi de mêlée. Et deux contres en trois minutes font souffler le froid.
«Avec 16 ballons rendus à l’adversaire, il est difficile de faire mieux», lâchait un Christian Deléris quelque peu désabusé. (…)
Source : www.ladepeche.fr