San Vicente : la qualif

  • 18 janvier 2013

201301171846_zoom.jpgEric, pourquoi ce retour ?

Pour des raisons personnelles, j’ai rejoint Blagnac. J’avais besoin de moins de contraintes au niveau des déplacements et pour les entraînements. Christian Deléris m’a contacté. Travailler à nouveau avec lui et Thierry Fossat m’enchantait et j’avais gardé un bon souvenir de Castanet.

Comment jugez-vous votre parcours aussi bien personnel que collectif ?

Après un début de saison compliqué avec notamment des matches de préparation où je suis passé à côté, j’ai raté l’ouverture et je me suis accroché. Tout est rentré dans l’ordre (rire), j’essaie d’apporter mon expérience au sein d’un groupe de qualité. Nous sommes sur un courant alternatif, capables du meilleur comme du pire. Les deux rencontres contre Oloron et à Lannemezan en sont un exemple, nous sommes passés à côté du sujet. Les confrontations face à Limoges, Nevers et Lourdes notamment ont montré notre vrai visage.

Limoges, le match qui ne fallait pas perdre.

Ha , oui ! Il nous remet en selle face à un adversaire direct. Un bon sursaut d’orgueil collectif avec une grosse partie des avants. Limoges nous réussit bien au contraire de Montauban. (Trois confrontations trois défaites, N.D.L.R.)

Justement samedi c’est Montauban.

La grosse cylindrée, un autre monde. Sur un match, tout est possible mais, sur le long terme, Montauban est vraiment au dessus avec des structures différentes des nôtres. La rencontre aller avait été très difficile. Ils étaient mieux préparés, il n’y avait pas eu photo à l’arrivée (35-12). Sur notre terrain, nous allons essayer de les perturber avec sans doute des conditions atmosphériques pas favorables au jeu. Il faudra leur imposer un combat permanent, aussi bien derrière que devant. L’état d’esprit sera déterminant.

(Nota : l’article a été écrit avec le report du match)

La qualification est-elle jouable ?

Bien sûr, mais loin d’être acquise. Après Montauban, il restera cinq rencontres dont trois à l’extérieur. Samedi, nous aurons moins de pression mais, si nous gagnons, nous marquerons des points décisifs.