Castanet rit, blagnac pleure
De retour sur une pelouse qu’il connaît bien, le talonneur Nicolas Sentous a dû quitter ses coéquipiers à la demi-heure de jeu (contracture) : «L’important ce n’est pas Castanet mais de gagner un match. Il va falloir se mettre en tête qu’une rencontre dure 80 minutes. Trois fois nous sommes vainqueurs à la pause mais pas en fin de match»
Alexandre Castola, l’entraîneur, pensait à ses joueurs : «Je suis déçu pour eux, leur investissement méritait mieux. Il faut rester confiant, continuer à travailler. Nous sommes dans le dur avec ce cinquième revers de rang, mais les joueurs restent mobilisés et c’est encourageant.» Il n’en dira pas plus.
Dans l’autre vestiaire, l’euphorie avait remplacé doute né dans le premier quart d’heure ponctué par deux essais blagnacais. «Il a fallu vite remettre les choses en place, sur le second essai, les leaders ont pris la parole. On connaît la suite.» Charles Givone, très en vue, ignorait les raisons de ce retard à l’allumage, mais il était convaincu du moral de son équipe : «La réaction était nécessaire, Blagnac nous a surpris par son engagement, il a fallu mettre plus d’agressivité dans notre jeu. C’est positif.»
Le capitaine Quentin d’Aram de Valada a su trouver les mots justes pour remobiliser ses coéquipiers après ce mauvais quart d’heure.
Thierry Fossat et ses hommes peuvent attendre sereinement Hagetmau dimanche prochain : «Les quatre essais inscrits et la réaction après ces quinze premières minutes sont autant de points plus que satisfaisants.»
Daniel Drouet
Source : www.ladepeche.fr