Fossat : ce n’est pas nouveau

Ce match contre Valence était un tournant ?
 
Au regard du résultat, nous réalisons une belle affaire. C’était un tournant, on l’avait annoncé comme un seizième. Il nous permet de devancer deux concurrents directs Lannemezan et Valence de 4 points. Les joueurs n’ont pas craqué, nous avons été présents avec une équipe qui a répondu à 70 % (sic), nous avons tenu avec nos moyens.
 
Reste que votre mêlée reste problématique.
 
Ces problèmes sont récurrents depuis cinq ans, ce n’est pas nouveau. En Fédérale 1, nous n’avons jamais eu une mêlée stable. Nous en sommes conscients, il va falloir trouver une solution. Cette difficulté vient d’un choix de joueurs. Nous savons pertinemment que les postes de 3 et de 5 sont essentiels. Aujourd’hui le club n’a pas les moyens d’aller chercher des joueurs de ce niveau-là. Nous l’avons vu dimanche.
 
Quelles solutions envisagez-vous ?
 
Elle est simple. Dès la saison prochaine, nous allons faire le choix de prendre à ces postes des spécialistes. Nous sommes trop pénalisés dans ce domaine, c’est compliqué et difficile. Il ne va pas falloir se tromper. Nous avons les joueurs les plus performants malgré les absences (N.D.L.R. : blessures de Prime, Husson, départ de Landry en octobre pour des raisons personnelles). Elles sont largement compensées.
 
Et pourtant, Castanet est, toujours, en phase finale. C’est paradoxal.
 
Notre jeu est basé sur le mouvement, le dynamisme. Nous avons une touche des plus correctes. Avec ces munitions, nous pouvons donner du volume à notre jeu. Mais c’est sûr, si tu ne maîtrises pas la mêlée, tu vas souvent à la trappe.
 
Et maintenant ?
 
Nous allons à Lannemezan tenter de faire un résultat, nous devons battre Lourdes à la maison. Le dernier match de poule à Hagetmau sera peut-être un nouveau seizième. Après, c’est un aller-retour avec le deuxième match chez l’adversaire. Au regard du classement actuel, ce sera un adversaire de la poule 2, Mâcon si nous sommes quatrième ou Aubenas si nous sortons troisième.

Recueilli par Daniel Drouet

Source : www.ladepeche.fr