L’absence de regret comme minimum syndical

  • 26 avril 2014

201404261229-full.jpgBéziers en 1976, ou, plus récemment, Brive lors sa finale européenne de janvier 1998 face à Bath. Et si le gabarit des Mâconnais évoque davantage l’expression «jouer les gros bras» que «jouer petit bras», il ne sera pas question une seule seconde de se rendre sur les bords de la Saône en victime expiatoire. «Nous ne partons pas dans l’idée de faire l’équivalent d’un voyage d’agrément de fin d’année», explique Jean-Louis Dessacs.

Visionnage attentif du match aller, le colistier de Thierry Fossat ne désespère pas de voir la tendance s’inverser : «Mâcon était le favori et le reste, mais il n’appartient qu’à nous de gommer toutes ces erreurs qui ont nui, par exemple, au rendement de l’animation offensive.»

On l’aura compris, il aura été question du rôle fondamental joué par le(s) soutien(s) dans le sillage immédiat de l’assistant-plaqueur. Entre autres. Car le staff compte bien miser sur l’effet de surprise. «Dans des zones différentes de celles choisies samedi dernier», conclut notre interlocuteur qui déplore une absence de marque : celle de Charles Givone. Rupture des ligaments croisés du genou oblige, le pilier passé naguère par Aurillac et Marseille devra attendre la fin de l’année civile pour rechausser les crampons. Pour le reste, le moral de ceux qui ont d’ores et déjà accompli une performance remarquable en se qualifiant au détriment de la grosse cylindrée valencienne est bon.

Trois points d’écart (l’équivalent d’une pénalité), le handicap n’est pas insurmontable même s’il faudra inscrire un essai de plus que les Bourguignons pour rétablir complètement l’équilibre.