Péripéties d’avant match

  • 30 avril 2014

201404302094-full.jpgPartis du complexe de Lautard samedi (match dimanche à 16 heures), les joueurs, le staff et les dirigeants devaient rallier la proche banlieue bourguignonne en fin de soirée pour une vraie mise au vert. Mais voilà, ce voyage a connu des péripéties que certaines auraient pu être inventées ou simplement retranscrites dans une histoire humoristique. Après une trentaine de km, le bus doit faire une halte pour un problème de crevaison à Fronton. Peu habitué à ce genre de réparation, le chauffeur a fait appel aux gros bras pour dévisser des boulons quelque peu récalcitrants. La route peu alors reprendre, entre les arrêts «pipi» et ceux pour la restauration, rien de bien ordinaire.

Sur une nouvelle halte dans une aire autoroutière, certains se dégourdissaient les jambes, d’autres regardaient sur leur tablette la retransmission du match Sarracens-Clermont, d’autres allaient carrément devant le petit écran de la boutique de service. Et là, le vrai gag. Le bus est reparti en laissant sur l’aire une dizaine de joueurs. Averti de cet «oubli», le bus s’immobilise sur la bande d’arrêt d’urgence à moins d’un km de là afin de récupérer tout son monde. «Il était difficile au bus d’aller à la prochaine sortie, nous aurions perdu trop de temps.» Lâche le président Louis Bardou, qui préfère en rire maintenant mais sûrement pas sur le coup.

Une fois l’assistance recomposée, le voyage pouvait se poursuivre. Jusqu’à destination ? Mais non, la réglementation rentrait alors en ligne de compte. Il fallait une pause, le bus emprunta un parking commercial. Durant ce temps nécessaire et obligatoire pour le chauffeur (45 minutes), les joueurs se sont habillés pour un décrassage normalement prévu à l’arrivée. (Si, Si, Si) Avec plus de trois heures de retard, le bus déposait, enfin, tout son monde à l’hôtel réservé par avance. «Nous avons poussé un ouf de soulagement en espérant que notre périple était enfin terminé.»

La Dépêche du Mid

Source : www.ladepeche.fr