Christian Deleris : Il y avait de la place pour gagner !
Après avoir subi et rendu beaucoup trop de ballons gagnés par une touche exemplaire (heureusement) et une grosse défense, les locaux sont sortis de leurs réserves, retrouvant un second souffle salvateur. L’essai encaissé aurait pu être «invalidé» si les deux grosses occasions avaient été concrétisées. Mais avec des si…
«Il y avait de la place pour gagner, on laisse trop de points en cours de route, notamment en première mi-temps. Mais les vertus retrouvées nous permettent de revenir dans la partie.» Pour Christian Deléris, la satisfaction est grande car un petit coup de pouce du destin aurait permis d’enchaîner un quatrième succès consécutif.
Avec dix points de déficit à l’approche de l’heure de jeu, il fallait redoubler dans l’intensité, dans la volonté. Exemplaire durant quatre-vingts minutes, le capitaine Maxime Pautou est conscient que les deux clubs ne jouent pas dans la même catégorie : «Nous n’avons rien lâché, nous pouvons être fiers de notre prestation. Le cœur a permis de faire face à une équipe mieux armée en tout point de vue. Comme quoi, rien ne remplace la motivation.»
Revenu à son meilleur niveau, Quentin d’Aram de Valada montrait une certaine déception au coup de sifflet final : «P…, il manque un point, je pensais que nous avions gagné. Nous ne sommes pas récompensés de nos efforts. Mais bon, ce résultat est plus que positif.» À l’opposé du mouvement, il a su capter la longue transversale de Loïc Mazières pour son essai. Sept minutes plus tard, c’est l’ailier Pierre-Alain Marie, dans un plongeon plein de détermination, suite à une passe du pilier Gaëtan Landry, qui remet les deux équipes à égalité. La transformation et la pénalité qui s’en suivit n’ont pas trouvé les barres.
Des regrets certes, mais aussi beaucoup de positif comme le témoigne l’entraîneur Thierry Fossat : «Nous avons eu les ressources pour revenir, c’est encourageant. Nous avons fait front au rythme imposé par Nevers en début de partie. La aussi, il a fallu résister, attendre que l’orage passe. Non, ce match est porteur d’espoir.»
Les deux prochains déplacements consécutifs à Lannemezan et Oloron peuvent être préparés dans la sérénité.
Source : www.ladepeche.fr