Un match de gala pour assurer sa place en Play-off
Demain, à 14 heures et à 16 heures, les seniors accueillent Auch. Après Nevers, c’est la plus grosse cylindrée de la poule. Actuellement second de la poule et pressenti pour la montée en ProD2, Auch viendra à Lautard pour assurer cette place parmi les six meilleures équipes au niveau national de la Fédérale 1, qui leur permettrait de se disputer cette accession (deux élus seulement).
Pour Castanet, le challenge est ailleurs, une qualification pour les play-off, compétition réservée aux quatre équipes classées derrière les deux ténors de la poule. Pour l’instant, les seniors sont dans les clous (4e). Attention à la conquête.
Avec un effectif élargi (retour de Maxime Pautou), les entraîneurs n’auront que l’embarras du choix en tenant compte de l’adversaire. « Auch a besoin de points pour se mettre à l’abri. Il nous faut confirmer face à cette équipe puissante et possédant un banc de titulaires. Maintenant, comme contre Nevers, c’est toujours un plaisir de jouer de telles rencontres ».
Les seniors 2 ne seront pas, également à la fête, contre ces Gersois, dominant la poule. Mais Castanet, doit confirmer la victoire bonifiée ramenée de Rodez, qui, avec les résultats des équipes concurrentes à la qualification, a relancé cette course pour les phases finales.
Lors du match aller, la force des Gersois, dans la conquête et dans la puissance de leur mêlée, avait annihilé tout espoir (défaite 41 à 8). «C’est dans ce secteur qu’il faudra d’abord rivaliser. Ensuite, il faudra marquer dans nos temps forts, nous savons que nous n’aurons pas beaucoup d’occasions».
« Il nous manque encore quelques points pour valider cette place. Mais notre objectif est d’être le mieux classé possible. Nous attaquons un bloc de trois rencontres importantes avec en suivant un déplacement à Oloron (3e avec 4 points d’avance) et une réception de Blagnac, le samedi 3 avril. Il faut se rassurer rapidement. Notre déplacement à Rodez, malgré la défaite, nous a amené une certaine confiance dans notre jeu », analysent Jean-Louis Dessacs et Thierry Fossat tous deux sont conscients des confrontations à venir.
La Dépêche du Midi