Castanet attendu à Mauléon
Mauléon écrasé par Nevers (Midi Olympique)
Jamais l’USON n’avait infligé une telle correction en Fédérale 1, avec 94-5, un match, qui pour ce club, frôle la perfection. Leur objectif est atteint dès la 13e minute quand ils obtiennent leur bonus offensif, ce qui ne les a pas empêchés d’enchaîner les essais jusqu’à la 68e minute. Cependant les basques ont sauvé l’honneur puisque Goia Iriberri inscrit tout de même un essai (le seul) peu après la première mi-temps. C’est à croire, à l’issue de cette rencontre, que les deux clubs n’évoluent pas dans la même division.
Le match de samedi dernier ne s’est donc pas exactement passé comme l’avait imaginé Béñat Queheille, président du club de Mauléon, qui, même s’il s’attendait à une défaite, aurait préféré montrer aux spectateurs une équipe qui tient bon et qui a sa place dans la compétition. « Pour Mauléon le meilleur moyen de montrer qu’elle peut rivaliser c’est en résistant le maximum et surtout en montrant que son équipe est loin d’être ridicule sur le terrain et démontrer qu’elle a sa place en élite amateur. » Comme nous avons pu le voir lors du match. Malgré leur préparation pour cette rencontre qui devait, à l’origine, « redonner le moral pour les prochaines rencontres ».
Mauléon veut faire ses preuves
Cependant, et même si ça n’excuse pas le score de ce match, le président de Mauléon a tenu à préciser qu’il fallait garder à l’esprit que son équipe n’avait clairement pas les moyens de gagner contre Nevers. Leur objectif pour ce match était de « donner la meilleure réplique possible à Nevers, qui, pour le SAM, est un club référent dans cette Fédérale et qui montera sûrement en Pro D2 dès cette année ». Ce club, qui a formé des joueurs comme « Camille Lopez, […] Christophe Loustalot (qui jouait à Bayonne l’année dernière comme demi de mêlée et qui joue à Grenoble maintenant), de Sylvain Bouillon, ou encore de Gilen Queheille […] » veut toujours prouver qu’elle peut rester dans cette Fédérale 1… Cela reste tout de même un coup dur pour les Mauléonais qui s’excusent de « la pale image [qu’ils ont] donné du rugby ».
Béñat Queheille se dit vexé, humilié par le jeu de son équipe et annonce vouloir « relever la tête pour donner une réponse à Castanet sur son terrain » avant d’insister sur le fait qu’il existe un réel écart entre Mauléon et Nevers. Club qui, selon lui, « a la classe sportive et les équipements pour jouer et être dans les premières places en Pro D2 ».
Il ne reste cependant plus beaucoup d’opportunités au club pour récupérer des points décisifs afin de remonter dans le classement et éviter d’être relégué à l’issue de la saison. Caroline PERRAULT