Les erreurs défensives se paient « cash » pour Bagnères (DMD)
Les dimanches se suivent et malheureusement se ressemblent pour les Bagnérais qui, après avoir cédé face à Mauléon, se sont inclinés, le plus logiquement du monde, devant une équipe de Castanet fringante et prompte à sauter sur la moindre occasion.
Tout avait pourtant bien commencé pour les stadistes, maîtres du ballon dès le coup d’envoi et multipliant les initiatives en début de match.
Les « rouges » n’avaient pratiquement pas touché le ballon qu’ils s’inclinaient à la 3e minute à peine, sur une pénalité jouée à la main par Dasque sur les 22 m, Dumestre allant sous les poteaux après un relais de Pettigiani.
La réponse des Garonnais était fulgurante et les « rouges » repassaient devant avec deux essais marqués en seulement cinq minutes ; sur deux cadeaux de la défense bagnéraise au demeurant. Le premier sur un fermé et une faute qui permettaient le décalage de Martin, heureux, à la conclusion, de voir le rebond lui revenir dans les bras ; le second sur une mêlée dominée par les stadistes mais que l’arbitre laissait jouer et derrière laquelle Teulier, le centre castanéen, prenait le trou pour marquer sous les poteaux.
Le flottement avait coûté cher mais les stadistes allaient s’en remettre alors en dominant copieusement le reste de cette mi-temps. Sans autre réussite que celle de Dasque sur pénalités et à trois reprises, la quatrième étant repoussée par le poteau droit. Mais le Stade était quand même devant à la pause.
Il n’allait pourtant pas y rester longtemps face à une équipe qui reprenait pied au plancher et s’installait dans son camp. Une domination concrétisée par une pénalité de Folliot mais, surtout, par le deuxième essai personnel de leur ailier Martin relançant de sa moitié de terrain et profitant de la mésentente défensive des Bagnérais. Les efforts des stadistes resteront vains lors d’une fin de match palpitante et un siège en règle de la ligne rouge avec deux pénaltouches et trois mélées à cinq sans que les Castanéens, sûrs de leur affaire, ne cèdent d’un pouce. Pour remporter un succès incontestable, mais ici tellement frustrant!
Alain Lacome
La Dépêche du Midi