Match au sommet (DDM)
Demain, dimanche 20 novembre à 15 heures l’Avenir Castanéen reçoit son dauphin Strasbourg. C’est le match au sommet entre ces deux formations qui dominent cette poule 4 de la Fédérale 1. Seul, un point de bonus les sépare, chacune d’elle n’ayant connu qu’une seule défaite. Castanet c’était à Nîmes et Strasbourg à Lavaur.
Il y a le classement, la vérité du terrain et en face des structures différentes. Aujourd’hui, Castanet fait la pige aux grosses écuries. «Nous ne luttons pas dans la même catégorie.» Affirme l’entraîneur Nicolas Le Roux avant d’affronter cette formation alsacienne formée de joueurs aux contrats fédéraux, s’approchant plus du professionnalisme que de l’amateurisme.
C’est la loi de cette Fédérale 1 même si toutes les équipes présentes de la poule 2 à 4 jouent pour le trophée Jean-Prat sans montée au final. Seuls les clubs regroupés en poule 1 pourront prétendre évoluer en Pro D2.
Cette place de leader n’est nullement usurpée au regard de l’enthousiasme fourni à chaque sortie. On ne récolte pas cinq succès consécutifs dont deux à l’extérieur, par le seul fait du hasard. «Nous avons su nous adapter aux conditions tout en proposant notre jeu.
Notre objectif est de faire progresser cet ensemble en incluant un maximum de jeunes joueurs.» Cet ancien trois quarts du Racing de la grande époque a su apporter cette envie de faire vivre le ballon. Pour le capitaine, Quentin d’Aram de Valada, cette rencontre ne doit pas freiner cette dynamique. «C’est sûr, ils sont les favoris au même titre que Mâcon. Maintenant, nous nous allons leur opposer notre enthousiasme. Il faudra être à 100 % et ce, pendant 80 minutes.»
Le troisième ligne fait référence à certains matches pendant lesquels son équipe a eu des moments faibles mais sans répercussions à l’image de la dernière confrontation à Graulhet. Il a fallu un essai à la dernière seconde et une transformation phénoménale de Folliot pour ramener ce succès mérité mais étriqué par ces différences absences en cours de match. Mais tant que le potentiel est là, l’Avenir peut regarder vers le haut, Strasbourg ne sera, quoiqu’il arrive, qu’une étape.
Les seniors 2 joueront quant à eux à 12 heures face à une formation aux destinées différentes de la Une. Si une équipe se déplace avec toute l’attention dévolue, l’autre vient en minibus et repart immédiatement. Un monde opposé avec ce qui se fait à Castanet. D’ailleurs les résultats sont révélateurs, Castanet est aussi leader et invaincu dans sa poule alors que l’équipe 2 de Strasbourg flirte avec le bas du tableau.