L’Avenir Castanéen est une fabrique de souvenirs…
Le rugby doit d’abord rester l’art de bien passer sa jeunesse
(André Alvarez)
En appliquant au plus près le principe énoncé par l’arrière des premiers vainqueurs français en terre galloise (Tournoi des V Nations 1948) nos jeunes rugbymen de 2017 savent-ils qu’ils préparent leur maturité, puis leur âge mûr, voire même leur vieillesse ?
Car c’est bien connu : « Plus je vieillis, meilleur j’étais ! »
Et pourtant, il faut bien le dire, ils sont déjà très bons, nos ados rugbymen de l’Avenir (Castanéen).
Ils sont bons quand ils gagnent et secouent le planchot, et ils sont bons quand ils perdent, le nez dans le gazon…
Ils sont bons quand ils font des petits pas tous ensemble, ils sont bons quand ils friment en plongeant dans l’en-but comme Caucaunibuca, ils sont bons quand ils ferment les yeux au moment de plaquer le gros d’en face lancé comme un camion (Adieu, monde cruel ! ), ils sont bons quand ils mettent des culs, ils sont bons quand ils prennent des culs, ils sont bons quand ils réussissent une chistera, après en avoir mis 12 autres en-avant, ils sont bons quand ils s’échauffent tous ensemble bien collés avant le coup d’envoi, ils ont bons quand ça passe entre les perches et ils sont bons quand les perches font des feintes pour s’écarter du ballon ils sont bons quand ils s’échappent en laissant leur carte de visite, ils sont bons quand ils enfoncent la mêlée d’en face, (et vice versa), ils sont bons quand l’arbitre se gourre et qu’ils lèvent les bras au ciel, ils sont même bons quand ils loupent des essais tout faits… bons quand ils ‘envolent le long de la touche, et bons quand ils se vautrent devant la ligne, bons quand ils se filent deux-trois bourre-pif plus ou moins ajustés en fin de match et plus ou moins bons quand ils se serrent la pogne vite fait juste après sans trop revenir là-dessus…
Bref, c’est des jeunes, ils s’amusent.
Ils s’amusent entre amis avec un ballon, et quand il n’y aura plus le ballon, il restera les amis. (J-P Rives)