Valentin Caillau regarde vers le haut (DDM)

  • 1 mars 2018

L’ex-Vauréen, qui évolue au centre de la troisième ligne Castanéenne, au sein d’un club où il voulait rebondir. Et il croit toujours à une qualification.

Arrivé de Lavaur en début de saison, Valentin Caillau s’est imposé comme troisième ligne centre. Formé à Albi, il a disputé plusieurs matches en Pro D2 mais une blessure à un genou (opération des ligaments) ne lui a pas permis de poursuivre l’aventure sous contrat. Il a alors suivi son entraîneur, Rémy Ladauge à Lavaur.

«J’ai beaucoup appris à ses côtés», dit-il. Mais une nouvelle relance de Castanet va le faire venir à Lautard : «Il y a quatre ans, ce club m’avait déjà contacté. Pour diverses raisons, la mutation ne s’est pas effectuée.»

L’appel en fin de saison dernière a donc été décisif. Valentin voulait se relancer, rebondir après une période marquée par plusieurs indisponibilités : «J’ai accepté le challenge sans réfléchir. C’était une marque de confiance et puis, venir à Castanet était un gage de trouver un système de jeu me correspondant le mieux.»

«Tout reste possible»

Sur onze rencontres, il a été neuf fois titulaire pour devenir un élément indiscutable au sein de la troisième ligne. Pas de place à des regrets mais un regard fixé vers l’avenir. «L’objectif de la qualification n’est pas enterré même si le chemin est compliqué.» Dans un fauteuil de qualifiable, Valentin est conscient que cette place ne tient qu’à un fil. Les deux défaites à la maison contre Lavaur et Blagnac pèsent énormément dans la balance : «Il faut faire un sans-faute à domicile et aller chercher des points à l’extérieur. Tout reste possible d’autant que nous avons su franchir les étapes de Rodez et Graulhet avec succès.»

Dimanche, à Trélissac, c’est un nouveau défi qui se présente. Cette formation est classée 3e avec 41 points, soit 9 de plus que Castanet (32 points). Si l’espoir de reprendre Trélissac est faible, l’objectif sera de ne pas accroître l’écart avec Bergerac (33 points), prochaine réception, et Valence (37 points). Au match aller, Castanet s’était imposé 41 à 27 mais depuis Trélissac a fait son bonhomme de chemin. «Ils nous avaient beaucoup contrariés par leur pack, cherchant toujours le défi physique. À nous de mettre du rythme, chose que nous n’avons pas su faire face à Graulhet.»

Valentin sait que cette confrontation est importante sans être déterminante au regard d’une qualification qu’il veut décrocher.

Le chiffre : 8

Matchs à jouer pour Castanet. Il reste six journées en Fédérale 1 d’ici le 29 avril où un certain Blagnac-Castanet est programmé. En outre l’Avenir Castanéen compte deux matchs en retard (lire par ailleurs). Les Castanéens ont donc encore huit matchs à jouer pour espérer parvenir à leurs fins.

La Dépêche du Midi