« Bagnères ma ville, Castanet mon club »
Rencontre avec Jean-Louis Dessacs avant Castanet-Bagnères.
Bagnères, c’est un nom qui sonne fort pour vous ?
Oui, même si je n’ai joué qu’une saison en junior, ça reste ma terre avec pleins de souvenirs. C’est la ville où j’ai grandi.
Comment jugez-vous le parcours de ce club ?
Déjà, il a sa place en Fédérale 1, c’est incontestable. Depuis plusieurs saisons, il arrache sa qualification. C’est un club fort, respectable, sportivement sain. Ses structures en font un club formateur connu et reconnu. Sa victoire face à Nevers, jusqu’alors invaincu, dimanche dernier en est la preuve. Sa troisième place est loin d’être usurpée. Je n’ai pas été surpris de ce résultat.
Comment abordez-vous ce match ?
En toute humilité, comme un match de championnat qu’il faut gagner à la maison. Il n’y aura pas de pression supplémentaire, juste une volonté de terminer ce bloc entre des concurrents directs pour la qualification dans de bonnes conditions. Si nous y parvenons, nous pourrons alors travailler sereinement la reprise.
Que craignez-vous particulièrement ?
Il y a un «cinq» de devant redoutable, une bonne conquête et une excellente organisation défensive. Tous les fondamentaux sont présents. En plus, Bagnères a un banc que peu d’équipes en Fédérale 1 possèdent. Tous ces paramètres en font une formation très opérationnelle.
Quels seront vos atouts ?
On va s’appuyer sur la dynamique positive que nous traversons, notre état d’esprit. Il faudra confirmer nos dispositions en touche. L’enthousiasme d’un groupe sain et jeune est notre force. Leur opposer notre identité qui est la nôtre.
Quelles sont vos préoccupations ?
Depuis le début de la saison, nous n’avons pas été épargnés par les blessures, ce qui nous amène à composer une équipe toujours différente, notamment au niveau des trois quarts. Il y a un manque de cohésion. Il est compensé par l’envie et j’apprécie que notre jeunesse prenne du galon à chaque sortie. Les cadres sont là pour les entourer, ça aussi c’est que du positif.
Donc, vous êtes confiant ?
Il faut l’être, comme nous le sommes à chaque journée. Nous ferons tout, ça, c’est une certitude, pour rester invaincu sur notre pelouse et faire fructifier nos deux résultats obtenus contre Oloron (18 à 7) et à Blagnac (15 à 15)
Recueilli par Daniel Drouet