Castanet s’apprête à défier l’ogre… (DMD)

  • 30 janvier 2016

Dix victoires en onze matchs, 481 points marqués (64 essais) pour 134 encaissés, Nevers impressionne. C’est un candidat déclaré à la Pro D2. Alors, impossible est-il Castanéen ?

C’est le côté un peu pervers de cette Fédérale 1 où se mélangent les structures professionnelles et amateurs. Tout est différent à commencer par le budget, les installations et le mode d’entraînement, journaliers pour les uns et cadencés deux fois par semaine pour les autres.

Oui, Nevers impressionne. « C’est sûr, c’est ce qui se fait de mieux à ce niveau. Nous sommes Castanet avec nos valeurs et nos moyens », affirme Thierry Fossat qui aimerait jouer le même coup que Bagnères, seul club à ce jour à avoir fait mordre la poussière au leader. « Nous nous préparons au mieux à cette échéance avec des entraînements effectués à l’extérieur du complexe de Lautard pour préserver la pelouse. Il faudra être à 100 %, rivaliser sur la ligne d’avantage, défendre sur tout le terrain », ajoute Jean-Louis Dessacs qui appréhende, à juste titre cette confrontation : « Nous sortons d’une victoire ramenée de Mauléon où nous avons laissé beaucoup d’énergie. Les incertitudes de Baluc- Rittener et d’Hubert sont aussi à prendre en compte. Nevers a eu deux rencontres plus faciles à gérer ».

Castanet pourra s’appuyer sur le match aller où, pendant une heure, l’Avenir a tenu tête avant d’encaisser un 36 à 6 sans pour autant être dominé. « Il faudra les faire déjouer et surtout ne pas leur rendre trop de ballons. Ils rentrent dans la préparation des phases finale », conclut Thierry Fossat tout en avouant que la pression du résultat ne sera pas sur ses épaules, seules, l’envie de faire un match plein animera son groupe. Et prendre une véritable douche froide n’est jamais mentionné dans les propos.

« Nous sommes tous concernés par ce match. Il est toujours agréable de se mesurer au haut niveau. Nous avons prouvé par le passé que nous pouvions rivaliser avec ce genre d’équipe formatée pour le niveau supérieur », confirme le capitaine Quentin d’Aram de Valada en citant les confrontations face à Bourg-en-Bresse et Montauban. Alors, pourquoi pas une performance à la hauteur de celle de Bagnères ?

Daniel Drouet (DMD)