Thomas Verdier : « Une étape vers la qualification » (DDM)
Fédérale 1 – Castanet-Nîmes demain à 15 h 30.
Dans la course aux phases finales, l’Avenir Castanéen abat demain une carte importante lors de la réception de Nîmes, un concurrent direct. Le demi de mêlée Thomas Verdier nous en parle.
Demain, à 15 h 30, l’Avenir reçoit Nîmes dans l’espoir de reconquérir une place dans le trio de tête de la poule 4. Pour Thomas Verdier, c’est une échéance importante contre un adversaire direct pour la qualification. Arrivé d’Auch à l’intersaison, ce demi de mêlée de 24 ans s’est imposé comme un titulaire indiscutable s’inscrivant pleinement dans le système tactique mis en place.
Thomas, pourquoi avez-vous choisi Castanet ?
J’avais un semi-contrat pro à Auch qui pouvait être renouvelé cette saison. Mais comme j’étais en concurrence à ce poste, je voulais avoir du temps de jeu. Castanet s’est tout bonnement présenté, je n’ai pas réfléchi longtemps. Je connaissais ce club de par sa renommée et je côtoie pas mal de joueurs. En plus, c’était la solution de me rapprocher de Toulouse ou il y a toute ma famille et mes obligations professionnelles.
Quel est votre cursus de rugbyman ?
J’ai débuté à l’école de la Vallée du Girou avec de faire mes classes au Stade Toulousain et j’ai rejoint Auch en Espoir.
Comment jugez-vous cette première partie de saison ?
Il est quasi parfait. Mon intégration a été facilitée dans ce groupe jeune dont l’envie de faire vivre le ballon est indéniable. Les résultats positifs ont fait le reste, nous pouvons sereinement envisager la qualification. C’est à Nîmes que nous avons laissé beaucoup de regrets. Nous marquons cinq essais et nous perdons à la dernière minute. Mais, dans l’ensemble, le parcours a été très bien négocié. Le pack n’est, peut-être pas, le plus puissant mais en termes de mobilité nous pouvons rivaliser avec toutes les équipes.»
Et l’avenir ?
La rencontre de ce dimanche est importante face à cette formation nîmoise qui occupe actuellement la deuxième place, nous devançant au goal-average. Il faut vite se positionner afin de préparer au mieux les phases finales. C’est une étape vers la qualification. Mon avenir personnel est toujours dans le rugby avec cet espoir de jouer le plus haut possible. Je suis conducteur de travaux à mi-temps et l’autre partie de la journée je le passe avec mes amis Vergnaud et Givone (joueurs de Castanet) au travers du fast-food «Les mecs au camion». Pour l’instant c’est de continuer à m’éclater au milieu de cette bande de copains.